De retour sur la glace après une éclipse de plus d’un an avec la crise Covid-19, c’est vers le Sud-Est que le championnat de France U17 Excellence tournera ses yeux amoureux en consacrant Hockey 74 (2) pour la première fois de son histoire, sept ans après le dernier vainqueur, Grenoble en 2015. Vainqueur de la demi-finale de la Zone Nord-Est, Rouen (2) prend la médaille d’argent devant Tours et Belfort / Besançon.
Pour y accéder à cette demi-finale, antichambre de l’ultime rendez-vous bisontin, l’ensemble des protagonistes devait s’acquitter d’une saison régulière scindée en trois poules. En Île-de-France, l’entente Compiègne / Asnières se montrera la plus prompte à déjouer les pièges en devançant de trois points les Jokers de Cergy (2). Pourtant, pour les Lions compiégnois, les affaires débutaient plutôt dans la misère avec un premier match concédé chez son rival (5-1) et, quelques semaines plus tard, un match nul cédé chez les Français Volants (4-4). Avec trois points de retard rapidement sur Cergy-Pontoise, dans une poule où les autres protagonistes ne pouvaient qu’endosser le rôle de faire-valoir, Compiègne / Asnières ne pouvait se permettre de laisser passer la moindre opportunité de réduire l’écart. En remportant le match retour à domicile (3-2) face aux Jokers, Compiègne comblait une partie de son retard alors que la troisième opposition se soldait par un match nul (2-2). Au moment de franchir la ligne d’arrivée, Compiègne / Asnières, avec neuf victoires pour deux matchs nuls et une défaite, décrochait son billet en demi-finale où il retrouvait les représentants des secteurs Normandie / Hauts-de-France, Rouen (2), et de l’Est, Besançon / Belfort.
Pour Rouen (2), les affaires ne seront pas de tout repos non plus. En rivalité avec Dunkerque et, dans une moindre mesure, Amiens (2), les Normands devaient se résoudre à s’incliner dès la première journée dans le Nord (6-4). Bien aidés par le succès d’Amiens (5-1) à Dunkerque et le revers nordiste (6-4) à Caen, Rouen (2) mettait hors-jeu les Corsaires à la fin du mois de janvier en s’imposant là-bas (7-2), pour récidiver en février, cette fois à domicile (5-2). Sur un bilan également positif face à son antagoniste amiénois, deux victoires pour Rouen (5-2 et 7-2) pour une défaite (2-4), les quelques accrocs ici ou là dans le parcours rouennais, comme ce revers subi à domicile face à son voisin normand de Caen, n’entachaient qu’à peine le parcours des Dragons qui ne céderont qu’à trois reprises pour neuf victoires, une fiche comptable plus étoffée que celle de ses adversaires lui permettant de décrocher à la fois la première place de poule, mais surtout la qualification en demi-finale.