Déjà finaliste la saison précédente mais non récompensé, Besançon, cette fois en entente avec Dijon et Troyes, s’offrira, au terme de la saison, une deuxième finale de suite à domicile, avec à la clef une jolie médaille d’argent, juste derrière les Gothiques d’Amiens (2), le deuxième représentant de la Zone Nord-Est, sacré pour la deuxième fois de son histoire après l’édition 2014.
Que ce soit en finale ou en demi-finale, les Gothiques se seront montrés dominateurs en remportant les deux évènements de fin de saison. Pourtant, en saison régulière, c’est dans l’ombre de Rouen (2) qu’ils traverseront la première vague de matchs. Dans une poule à sept équipes pour deux qualifiés en demi-finale, le suspense était mesuré, tant Rouen (2) et Amiens (2) feront la loi. Des douze matchs de la saison régulière, les premiers en perdront deux, face au rival amiénois (5-3) et à Compiègne (9-8) ; les seconds feront à peine moins bien, avec un match nul concédé en plus à domicile face à Cergy (5-5), pour deux revers : à Rouen (11-3) et à la maison face à Dunkerque (10-4). Dans un tel contexte, Compiègne, Dunkerque et Cergy-Pontoise tenteront bien de s’accrocher, mais à l’issue des douze matchs de saison régulière, l’écart était de cinq points entre la deuxième et la troisième place. Ainsi, dès la neuvième journée et un match remporté au mois de janvier face à Cergy-Pontoise (11-0), Rouen (2) validait sa qualification en finale, alors qu’Amiens devra patienter un peu plus longtemps. Tandis que Rouen, déjà qualifié, déroulait et se laissait aller à ses quelques points perdus, les Gothiques en profitaient pour composter leur billet au début du mois de mars, avec un succès décisif décroché à Dunkerque (6-4).
À l’Est, après avoir goûté avec délectation au parfum des phases finales, Besançon / Dijon / Troyes ne donnera pas sa part au chien lors des douze matchs de la saison régulière. Intenables d’entrée de jeu, avec de colossaux succès (9-0 face au Luxembourg, 18-4 face à Épinal / Belfort), les Bisontins feront la première partie de saison sans connaître l’amertume de la défaite, avant de chuter une première fois (5-2) à Mulhouse. À cet instant de la saison, des quatre points d’avance, il n’en restait plus que deux après le succès mulhousien. À quatre matchs du terme de la saison régulière, Besançon restait sous la menace d’un hypothétique retour en selle de son dauphin. Crainte mesurée pour les Bisontins, le leader de l’Est mettant un point d’honneur à clôturer sa saison régulière sur une démonstration de force face à son plus sérieux rival : un atomique 12-0 infligé à Mulhouse / Colmar, histoire de confirmer l’identité du patron.